[Haiti’s future] … offers much more appealing opportunities to poor and socially marginalized young men than to work as bodies and guns for hire for gang leaders, politicians, business people, oligarchs, and nefarious international forces, all of whom consider them ultimately disposable—a condition that they and the late President apparently shared.
… Vélina Elysée Charlier, Duclaire’s fellow-Petrochallenger and a member of the anti-corruption group Nou Pap Dòmi. She told me that she sees Moïse’s assassination as a denial of government accountability. “We, Haitians, have been robbed of the right to find justice and closure,” she said. “Jovenel was silenced. We will never have answers from him on Petrocaribe and the many massacres. That is a big blow to our fight against corruption and impunity.”
Fardin, un chef d’équipe, l’hommage de Dany Laferrière. Publié le 2021-07-05 | lenouvelliste.com
En fait, ce qui intéressait vraiment Fardin c’était l’alphabet. Entre l’hebdomadaire (Le Petit Samedi Soir) qu’il dirigeait, ses Cours d’histoire de la littérature haïtienne qu’il a rédigé avec son cousin Jadotte, l’imprimerie qui lui permettait de remettre en circulation les classiques de notre littérature dont ce Sena qui m’a tant fait rire, ses recueils de poèmes où l’on sentait l’influence d’Eluard, et son travail à l’ONAAC (Office national d’alphabétisation et d’action communautaire), on voit bien qu’il ne vivait que pour les lettres.
J’étais debout à côté de Fardin quand les premiers exemplaires de cet extraordinaire document du Procès de la Consolidation sortaient des presses. C’était très important pour lui. Une façon de dire son dégoût de la corruption. Ce procès, qu’il a réédité, impliquait des chefs d’État, des ministres et des hauts fonctionnaires. Une corruption généralisée qui gangrenait le pays pour déboucher sur l’Occupation américaine de 1915.
Read and share BAP’s latest statement on the massacre of ~60 people in #Haiti. https://t.co/tfgHfoDKI3— Black Alliance for Peace Condemns Increasing Human Rights Violence in Haiti and the Continued U.S./OAS/UN Support for Unconstitutional Actions by Haiti’s Illegitimate Government (@Blacks4Peace) July 6, 2021
Haiti President Jovenel Moïse assassinated in middle-of-the-night attack at his home https://t.co/7G6cYF930S— Jacqueline Charles and Johnny Fils-Aimé Special to the Miami Herald (@Jacquiecharles) July 7, 2021
BAP Statement on Moïse Assassination ??
Unknown assailants overnight assassinating Haitian President Jovenel #Moïse was a horrific act that should be condemned in no uncertain terms. Unfortunately, such violence is unsurprising. #Haitihttps://t.co/PFJdoSDv3z— Black Alliance for Peace (@Blacks4Peace) July 7, 2021
Haiti’s participation in extending the notion of liberation is still relevant to our understanding of freedom and of being free, to being a citizen, sovereign and a subject. Liberation moved from the conceptual and was situated in the corporeal.
Sort of related:
“I never let a statue tell me how nice I am”
Phife Dawg, “Award Tour,” from Midnight Marauders.
Kolektif 2 Dimansyon (K2D) est un regroupement de photographes, de journalistes, de vidéastes et de graphistes haïtiens créé en octobre 2014 suite à des ateliers de Fokal…
…And a remarkable project by Haiti’sKolektif 2 Dimansyon traces the legacy of a 1969 peasant massacre in the village of Kazal by the François Duvalier regime through the lives of survivors and their descendants, the objects passed down, and the village landscape and ecology.
Du 28 mars au 16 avril [2019], FOKAL et le Kolektif 2D présentent l’exposition KAZAL. Mémoires d’un massacre sous Duvalier : Une approche photographique à la Maison Dufort, en cette année de commémoration du massacre de Kazal qui s’est déroulé il y a 50 ans.
Les photographies présentées dans cette exposition ont été réalisées par Édine Célestin, Fabienne Douce, Reginald Louissaint Jr, Mackenson Saint-Felix, Moïse Pierre et Georges Harry Rouzier, membres du Kolektif 2 Dimansyon. Les images qu’ils ont réalisées ont certainement une ambition en commun, celle de rendre visible aux Haïtiens autant qu’au monde entier les mémoires vivantes multiples et contradictoires d’un des événements tragiques majeurs de l’histoire moderne haïtienne : le massacre de Kazal en 1969, sous la dictature de François Duvalier.
Le projet photographique haïtien Kazal, qui retrace la mémoire du massacre perpétré sous la dictature de François Duvalier dans la localité de Kazal il y a de cela 50 ans avait été sélectionné par les commissaires de la 25e édition de la Biennale Africaine de la Photographie – Les Rencontres de Bamako, construite autour du thème « Courants de conscience ».
Le vernissage des expositions qui comptaient 85 photographes du continent et de la diaspora, ainsi que la cérémonie d’ouverture se sont déroulés le 30 novembre 2019 dans la capitale du Mali, réunissant des personnalités de la photographie et des arts visuels du monde entier. Cette année, l’édition était d’importance car pour la première fois organisée par le Ministère de la Culture malienne, contrairement aux éditions précédentes qui étaient organisées par l’Institut Français …
Le projet Kazal est à la fois un livre, une exposition itinérante et un long-format web qui souhaitent éclairer les enjeux mémoriels de la dictature.
Edited under the direction of Nicola Lo Calzo Photographs and texts : Edine Célestin – Fabienne Douce – Réginald Louissaint Junior – Moïse Pierre – Georges Harry Rouzier – Mackenson Saint-Félix – Kolektif2d Texts: Edine Célestin – Edwidge Danticat – Claudia Girola – Nicola Lo Calzo – Jacques Roumain 19 x 27 cm 200 pages Hardcover 88 photographs in four and two color process French / Creole / English €29 Release: March 26 2019 ISBN: 979-10-92265-81-1 Co-produced with the Foundation for Knowledge and Liberty – FOKAL
Comme l’affirme Édouard Glissant : « Chacun de nous a besoin de la mémoire de l’autre, parce qu’il n’y va pas d’une vertu de compassion ou de charité, mais d’une lucidité nouvelle dans un processus de la Relation. Et si nous voulons partager la beauté du monde, si nous voulons être solidaires de ses souffrances, nous devons apprendre à nous souvenir ensemble. »
“Une population jeune qui est aussi ouverte vers l’extérieur avec les réseaux sociaux. Et puis, l’information circule dans toutes les couches de la société.
Les mouvements d’échanges avec la diaspora font que vous avez une population ouverte sur le monde qui est aujourd’hui marginalisée depuis quand même 200 ans, et qui aujourd’hui demande de pouvoir participer non seulement à la vie politique, mais aussi d’avoir accès à un certain nombre de choses comme l’eau, une école de qualité, des services de santé.”